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Des chercheuses canadiennes spécialisées en FK en route pour la Croatie

21 juin 2023

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Tia Rizakos et Dre Tarini Gunawardena

Des subventions de voyage sont octroyées à des chercheuses à l’avenir prometteur en vue de faire croître et vibrer le milieu de la recherche

Le monde de la recherche sur la fibrose kystique évolue rapidement et est rempli de promesses. Une grande partie de ces travaux stimulants est réalisée ici, au Canada.

Un écosystème de recherche dynamique et productif est bénéfique pour la communauté. Pour le maintenir, il importe que de jeunes et brillants scientifiques s’impliquent dans le domaine de la fibrose kystique, une maladie complexe qui a son lot de défis sur le plan médical. Nous voulons inciter ces chercheurs à résoudre les préoccupations les plus pressantes de la communauté.

C’est pourquoi Fibrose kystique Canada a octroyé des subventions de recherche à deux chercheuses canadiennes spécialisées en FK qui participeront cette année au congrès sur la science fondamentale organisé par la European Cystic Fibrosis Society en Croatie.

Dre Tarini Gunawardena


Dre Gunawardena teste différents médicaments contre la FK sur des cellules nasales cultivées de personnes présentant des mutations rares de la fibrose kystique.

Tia Rizakos de la University of Guelph et la Dre Tarini Gunawardena du Hospital for Sick Children (SickKids) ont toutes deux présenté des affiches scientifiques lors du congrès, et Tia a également fait une présentation orale. De plus, elles ont eu la chance de rencontrer d’autres scientifiques du domaine et d’en apprendre davantage sur ce qui se fait ailleurs.

« Ce fut une excellente occasion de créer des liens et de discuter avec d’autres au sujet de leurs travaux sur la fibrose kystique, a indiqué Tia. Plusieurs allocutions ont porté sur des travaux non publiés, ce qui était vraiment intéressant. »

Tia, dans le cadre de ses études de maîtrise à la University of Guelph, étudie les réponses immunitaires. Elle compare comment les neutrophiles – d’importantes cellules immunitaires innées – de personnes fibro-kystiques répondent aux biofilms bactériens comparativement aux neutrophiles de type sauvage (c.-à-d. ceux des personnes exemptes de fibrose kystique).

Elle veut savoir quelles protéines ou enzymes interfèrent avec la croissance des biofilms responsables d’infections. Elle espère qu’un jour elles pourront contribuer au traitement d’infections comme celles causées par P. aeruginosa, une importante cause de morbidité au chez les personnes atteintes de FK.

Pendant ce temps, au SickKids, la Dre Gunawardena teste différents médicaments contre la FK sur des cellules nasales cultivées provenant de personnes fibro-kystiques porteuses de mutations rares dans le cadre de la recherche menée au laboratoire de la Dre Christine Bear et financée par Fibrose kystique Canada. En seulement quelques mois, elle peut dire si un médicament est efficace sur les cellules isolées en culture. Cela pourrait aider à déterminer si ce médicament est efficace chez la personne de qui proviennent les cellules.

L’article de la Dre Gunawardena explique comment la méthode par fluorescence du SickKids pour étudier le rétablissement de la fonction du canal du gène CFTR muté dans les cellules nasales permet de tester plusieurs médicaments sur plusieurs personnes simultanément. La Dre Gunawardena espère qu’un jour cette méthode pourra être adoptée par les laboratoires de partout au Canada pour faire avancer les décisions thérapeutiques basées sur la médecine personnalisée, à l’échelle du pays.

« La recherche exige du temps, mais nous y sommes presque, a-t-elle indiqué. J’espère que la communauté FK demeurera aussi dynamique et engagée, alors que nous travaillons pour améliorer l’accès aux meilleurs traitements pour chaque personne. »