Partagez ceci :
Parlez-nous de vous. Qu’aimeriez-vous que la communauté canadienne fibro-kystique sache sur vous?
Je suis ravie de me joindre à l’équipe de Fibrose kystique Canada à titre de directrice du programme de recherche. Je détiens un doctorat en microbiologie et maladies infectieuses et une maîtrise en génétique médicale. J’ai consacré quelques années à la recherche en laboratoire au début de ma carrière, mais j’ai passé la plus grande partie de celle-ci à faire valoir la recherche et à défendre les droits des chercheurs.
J’habite à Calgary, je suis mariée et j’ai deux enfants formidables. Notre maisonnée compte aussi un chien et un chat. Je suis une passionnée de lecture, et j’aime les voyages et les activités physiques comme le golf, le hockey sur gazon et le curling.
D’où vient votre intérêt envers la fibrose kystique? Pourquoi avez-vous choisi de travailler dans ce domaine?
La fibrose kystique est une maladie dévastatrice. C’est aussi un domaine inspirant qui représente bien à quel point la recherche peut faire une différence et être transformationnelle. Les chercheurs en FK ont fait des enjambées considérables au cours des dernières années. C’est l’occasion idéale de faire partie de cette communauté de gens passionnés et de jouer un rôle pour faire avancer la recherche. Dans mes fonctions, j’ai comme objectif de créer des occasions qui maximiseront le succès des travaux de recherche et le potentiel de cette communauté remarquable.
Pouvez-vous nous parler brièvement de votre expérience antérieure à l’Institut du cancer et de comment cette expertise vous servira dans votre rôle de directrice du programme de recherche de Fibrose kystique Canada?
Juste avant ce rôle, j’étais directrice adjointe de l’Institut du cancer des Instituts de recherche en santé du Canada. Cette expérience m’a permis d’acquérir une solide formation et de bien comprendre l’écosystème du financement de la recherche en santé. Au cours de mon mandat, j’ai dû orienter stratégiquement les programmes de recherche et les investissements, créer et mettre en œuvre des occasions de financement, nouer des partenariats à l’interne, à l’externe et sur le plan international et participer à l’organisation d’activités d’engagement des patients et de renforcement des capacités. J’ai eu la chance de rencontrer des chercheurs de partout au pays et de découvrir et d’apprécier la force de tous les piliers de la recherche. Au cours de ma carrière, j’ai eu le privilège de travailler en tant que chercheuse, mais aussi en tant que bailleuse de fonds. Ces deux perspectives me serviront dans mes fonctions au sein de Fibrose kystique Canada.
Étant donné le vif intérêt que vous portez aux essais cliniques et votre engagement continu dans l’enseignement de cette matière, pouvez-vous nous parler de l’importance de ces essais pour notre communauté?
Les essais cliniques sont essentiels pour la médecine factuelle, car ils servent à tester l’innocuité, l’efficacité et le mode d’action des nouveaux traitements, et l’efficacité des épreuves diagnostiques, entre autres. Ils sont une façon pour les patients d’avoir accès à des traitements à la fine pointe, de jouer un rôle primordial dans la recherche et de potentiellement aider les générations à venir. Ils nous permettent de réaliser des progrès, d’entraîner des changements et d’améliorer la pratique clinique. L’objet d’étude des essais d’aujourd’hui pourrait devenir le prochain traitement de la FK, ou même ce qui permettra de la guérir.
Qu’est-ce qui a d’abord piqué votre intérêt envers les essais cliniques et qu’est-ce qui continue de vous inspirer dans ce domaine d’étude?
Durant mes études doctorales et postdoctorales, j’étais supervisée par des cliniciens, ce qui m’a permis de constater directement les répercussions de la recherche sur les patients et leurs proches et l’importance qu’elle revêt pour eux. C’est pendant cette période qu’est né le vif intérêt que je porte à la recherche clinique et que j’ai pu vraiment l’apprécier. Je suis par la suite devenue directrice de l’unité des essais cliniques du Tom Baker Cancer Centre. Le fait d’avoir été témoin de première main des répercussions de la recherche sur la vie des patients, quand un nouveau traitement devient accessible, a été formidable et une grande source d’inspiration. Je veux continuer d’offrir cette possibilité à tous les patients et ainsi faire en sorte que le milieu des essais cliniques sur la fibrose kystique soit solide au Canada.
J’ai la chance d’être membre du conseil d’administration du réseau de réseaux N2, une alliance nationale de réseaux et d’organismes canadiens de recherche qui œuvrent pour renforcer les capacités des études cliniques au pays. Le dévouement de la communauté de la recherche au Canada est une source quotidienne d’inspiration pour moi. On y constate une collaboration entre tous les domaines thérapeutiques et avec Santé Canada, notre organisme de réglementation. Une autre façon pour moi de partager ma passion envers les essais cliniques et d’inspirer la prochaine génération de chercheurs, je l’espère, est d’enseigner cette matière à la University of Calgary, au programme de maîtrise en technologies biomédicales.
Pouvez-vous nous parler de votre rôle de directrice du programme de recherche pour Fibrose kystique Canada?
Une de mes priorités est de m’assurer que les fonds consacrés à la recherche sont dépensés dans des domaines prioritaires pour les personnes fibro-kystiques et de collaborer avec d’autres organisations pour maximiser les répercussions. Je veux renforcer les capacités et la durabilité de la recherche sur la FK – et aider à former et à soutenir la prochaine génération de chercheurs en FK. Je veux me faire la porte-parole et l’ambassadrice de Fibrose kystique Canada et de la communauté de la recherche sur la FK.
Quel aspect de votre fonction au sein de Fibrose kystique Canada vous emballe le plus?
Je veux en apprendre davantage sur cette communauté extraordinaire! J’ai déjà eu la chance d’observer et d’apprécier la passion et l’engagement de ses membres, et je suis impatiente de savoir comment les appuyer au mieux afin de réellement aider l’organisme à aller plus loin.
Qu’est-ce qui vous passionne en dehors du travail?
Je dévore les livres! Et je fais partie de deux clubs de lecture. J’adore échanger des livres avec d’autres et je tiens une petite librairie gratuite où on peut donner ou prêter des livres. Je passe aussi beaucoup de temps à améliorer mon français.
Que signifie pour vous « aller toujours plus loin pour la fibrose kystique »?
M’assurer que personne n’est laissé pour compte. Nous voulons miser sur l’excellent travail fait à ce jour, appuyer les initiatives en cours et planifier pour l’avenir prometteur de la recherche sur la FK et l’atteinte des meilleurs résultats qui soient pour les personnes fibro-kystiques.
