Fibrose kystique Canada et les IRSC annoncent un nouveau projet de recherche cofinancé
21 novembre 2025Partagez ceci :
Fibrose kystique Canada a le plaisir d’annoncer qu’un nouveau projet de recherche a été choisi comme étude cofinancée dans le cadre de l’annonce de priorités : La fibrose kystique à toutes les étapes de la vie, en collaboration avec les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et leur Institut de la santé circulatoire et respiratoire (ISCR).
Le projet sélectionné, intitulé « Enquête par séquençage à lecture longue sur les variations génétiques et épigénétiques complexes dans le génome » est dirigé par la Dre Lisa Strug, chercheuse à la University of Toronto et chercheuse principale au Hospital for Sick Children. Les cochercheurs Dr Andrew Paterson, Dr Felix Ratjen et Dre Delnaz Roshandel se joindront à elle.
Objectif du projet
Même lorsque deux personnes ont la même mutation responsable de la fibrose kystique, elles peuvent présenter des symptômes très différents. Certaines peuvent être malades plus souvent, tandis que d’autres souffrent d’une forme plus bénigne de la maladie. Les chercheurs pensent que ces différences sont en partie dues à d’autres gènes présents dans l’ADN d’une personne, souvent appelés « gènes modificateurs ».
Pour mieux comprendre ces différences, Dre Strug et son équipe étudieront des parties du gène habituellement difficiles à examiner parce qu’elles contiennent des séquences d’ADN complexes. Ils auront recours à une nouvelle technologie appelée « séquençage à lecture longue », qui peut offrir un portrait plus clair de ce qui se produit.
Dépasser l’examen des gènes
L’équipe se penchera également sur la méthylation de l’ADN, les minuscules marqueurs chimiques sur l’ADN qui affectent l’activation et la désactivation d’un gène. Ces marqueurs peuvent changer avec l’âge et changer plus rapidement chez les personnes atteintes de FK. Comprendre ces schémas pourrait contribuer à révéler comment la FK progresse au fil du temps.
Conséquences possibles pour la communauté FK
En cartographiant ces zones génétiques et marqueurs chimiques complexes, l’équipe espère comprendre pourquoi la FK affecte chaque personne si différemment. Leurs découvertes pourraient :
- contribuer à prédire la gravité de la maladie;
- révéler de nouvelles cibles thérapeutiques;
- appuyer davantage de soins personnalisés;
- améliorer la compréhension d’autres maladies génétiques.
Autrement dit, cette étude aidera les chercheurs à comprendre pourquoi la FK ne se manifeste pas de la même façon pour tout le monde et en quoi la réponse à cette question pourrait mener à de meilleurs outils et traitements futurs.
Fibrose kystique Canada félicite la Dre Strug et son équipe pour cette importante étude prometteuse.
